Nous vous attendons pour vos photos avec impatience !
La date du retour à la vie normale approche. Pour nous, ce sera le mardi 12 mai. Et nous sommes impatients de vous revoir !
UNE PHOTO, UNE SIMPLE PHOTO, … UNE TRÈS BELLE PHOTO FAITE PAR UN PRO.

Photographe chez X Septembre Gallery Luxembourg

Vivre longtemps et rester en bonne santé
Quelques temps avant le confinement général qui m’oblige à rester visser dans mon antre, j’ai pu partager un moment exceptionnel et particulier avec la famille de cette magnifique Dame.
Fille de Justino et Serafina, Graziella est née le 8 mars 1919 de l’autre côté des Alpes, dans un charmant village comme on en trouve beaucoup dans les Abruzzes. C’est certainement la plus charmante fille du village (voir la photo), et Salvatore ne reste pas indifférent à cette créature du bon dieu, la suite vous l’imaginez: Salvatore et Graziella se marient en 1942. 4 enfants, 4 beaux garçons viendront illuminer le bonheur de cette famille qui a quitté les contours du Gran Sasso pour nos cités d’acier, de feu et de sueur.
La famille s’est agrandie, petits-enfants, arrière-petits enfants, Graziella vit entourée des siens, depuis que Salvatore l’a quittée trop tôt, il y a un quart de siècle… La vie continue, Graziella est toujours aussi belle, remplie de sourires magnétiques et de souvenirs profonds.
Quelle chance pour ses enfants et sa famille de la voir rire et chanter. Parfois en regardant ses portraits, je repense à ma grand-mère maternelle, une douce ressemblance qui me touche…
L’œuvre du temps
« Le temps de fabriquer des souvenirs »: on peut dire que la centenaire a eu ce privilège. Son secret, c’est peux-être, le bonheur et sa famille qui l’entourent avec soin et amour, comme j’ai pu le constater pendant cette journée d’agapes et de retrouvailles.
J’aime les photos de familles, c’est un peu mon ADN, ces valeurs, c’est aussi l’histoire de notre studio photo centenaire lui aussi.
Graziella était la vedette de cette journée, j’ai remarqué que le panneau avec l’histoire et les photos de famille était aussi un centre d’intérêt pour tous les invités! On vous le dit: faites des photos, et surtout, pensez à les imprimer.
Comme le disait Oliviero Toscani (photographe anticonformiste des campagnes Benetton) que j’ai rencontré aux Rencontres d’Arles en 1998*: « Je suis dans une arène,vous allez voir, les lions vont sortir! » L’œuvre du photographe italien restera controversée, mais je me souviens de cette phrase: » Une photographie existe seulement quand elle est imprimée, alors sa vie peut commencer… »
La famille de Graziella qui m’a accueilli comme de la famille, qu’elle en soit remerciée. Aujourd’hui, les nouvelles de Graziella sont bonnes…
Prenez soin d’elle et de vous !
ps: Toscani; en parlant de nouvelles technologies (numérique, internet…) « Ce n’est rien d’autre que de l’électroménager, la technologie ne répondra jamais aux questions de créativité.« c’est dit !
*1998 : année de l’expo extatique de David Lachapelle, et Cindy Scherman (comme d’habitude).

Quand 2 centenaires se rencontrent
Une pandémie.
L’organisation mondiale de la santé et le gouvernement lancent un appel sans précédent pour enrayer le COVID-19.
Arrêter le temps avant ma quarantaine.
Quand j’ai commencé cette série d’images sur Luxembourg, un sentiment particulier commençait à se propager dans mon esprit. Quelques chose pouvait changer, mais quoi ? Rien de concret, quand j’ai commencé cette série le 27 février, juste un sentiment de solitude et de mélancolie lors de mes sorties en ville.
Habituellement mes sujets se concentrent sur l’élément humain, et ma passion pour le reportage. Dans ces images, l’humain n’est pas le centre d’intérêt, parfois qu’un accessoire dans le décor, une forme de retrait ou de distanciation sociale.
Isolement et solitude.
Peur de ce monde devenu différent ou la relation sociale se réduit au fur et à mesure que le confinement augmente ? je ne sais pas !
J’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser cette série, mais j’aimerais ne pas revivre chaque jour la même journée comme dans le film de la Marmotte. Je reste donc à l’écart de mes contacts et clients dans un esprit fraternel et solidaire en écoutant les consignes.
Notre studio comme des nombreux secteurs de l’artisanat, du commerce, des indépendants etc… restera donc fermé jusqu’à nouvel ordre.
Une pensée pour ceux et celles qui sont en premières lignes pour affronter ce monstre, et pour les autres qui sont vissés dans leurs appartements, et qui ne sont pas considérés comme « utiles à la vie de la nation ».
Soyons disciplinés et n’ayons pas peur.

Un oiseau figé dans le ciel au dessus de la Pétrusse. Boulevard de la Liberté.

Sur la route du futur Tram, le temps s’est arrêté.

Échappée. Un homme pressé. Quartier Rotondeq derrière la Gare.

No Time to Die
Gratuit: le premier pays au monde…
Actualité oblige, voici quelques photos pertinentes qui illustrent le passage au tout gratuit dans les transports publics au Luxembourg.
J’aime la neige, le tram et je trouve le travail de Richard Serra vraiment intéressant: il était donc évident pour moi de trainer mon Leica dans les parages du rond point éponyme en ce jour de grisaille hivernale. C’est fait !
3 générations, 100 ans, et une longévité à toute épreuve: Charles débute sa carrière de photographe en 1919, Bernard puis Vincent portraitistes, mais aussi reporters photographes ont capté de nombreuses images durant ce siècle. En commençant cette série, j’aimerais vous faire découvrir ou redécouvrir des trésors de notre fond photographique.
La photothèque Flamion comporte plusieurs collections de photos d’archives destinées à l’illustration ou la décoration d’intérieur pour les particuliers et les bureaux.
Chaque mois, une nouvelle image sera publiée.
Vous pouvez acquérir en ligne une image non collée, non encadrée sur ce site.
D’autres supports signés, et numérotés en édition limitée, sont disponibles dans notre studio.
Renseignements et tarifs à l’adresse: photographeflamion@gmail.com
Le crassier de Longwy 1968.
Photo de Bernard Flamion réalisée au Leica + 21mn lors d’une ballade dominicale avec enfants et neveux.
Le film utilisé est une pellicule argentique Kodak Recording 2475 exposée à 3200 iso avec filtre rouge.
référence : crassier 1
Intégration d’un agrandissement n’ayant qu’une valeur informative communiquée à titre d’exemple. Le logo n’apparaîtra pas sur le tirage final.

crassier de Longwy par Bernard Flamion
Label Qualité.
Devenir Meilleur Ouvrier de France
7 conseils pour viser le MOF en 2018.
On dit souvent que l’artisanat est la Première des Entreprises.
Qualifiés dans leur spécialité, et reconnus pour leur savoir-faire, les artisans sont présents dans tous les secteurs : alimentation, industrie, services, métiers du futur…
Le titre « Un des Meilleurs Ouvriers de France » représente l’excellence de la France dans le monde entier : L’origine du MOF remonte à 1924 date de la première Exposition du Travail. Depuis, tous les 3 ou 4 ans plus de 200 métiers peuvent concourir à ce diplôme d’état.
En ayant fourni la preuve de leurs compétences au travers d’un concours extrêmement exigent et carré, l’artisan, l’entrepreneur ou le salarié devra prouver par sa rigueur et son travail qu’il maitrise son ou ses sujets imposés.
Fidèle à ses traditions, l’esprit MOF perpétue la recherche du progrès et la perfection, ou le premier mot est : Compétence humaine et le dernier : Passion.
26 ème Concours
Une préparation d’enfer, une expérience incroyable : Voici mes 7 conseils pour préparer votre MOF en 2018.
1 Une volonté à toute épreuve, n’abandonnez pas avant d’avoir commencé. Trop souvent on croit que le sommet est trop haut, inatteignable. Avancez étape par étape, marche après marche : c’est le meilleur moyen d’apprendre, se perfectionner et découvrir de nouvelles techniques.
2 Un environnement familial inspirant et patient. La route est longue et sinueuse, on passe par des hauts, et beaucoup de bas. Mieux vaut avoir des alliés précieux qui peuvent gérer le quotidien car les journées ne font que 24 heures. Si c’est un bonheur et une joie de recevoir le titre, la plupart des lauréats dédient cette victoire à leur famille, indispensable soutien.
3 Question de priorité : n’attendez pas que la situation soit favorable à 100% pour vous lancer. Le moment idéal pour commencer c’est maintenant.
4 Less is more : Demander de l’aide, accepter les critiques : un sujet mal compris est un risque majeur. Bien comprendre ce qu’on vous demande est aussi la base d’une relation artisan/client ; les sujets sont à traiter de façon précise en rapport avec l’intitulé. Un excès dans le traitement n’est pas forcément un point positif.
Ne pas contourner le sujet : visez le cœur de la cible, simplement.
5 Avancer, avant de recommencer : faire du sur-place ne vous donnera pas des ailes : avancer, avancer… Planifiez votre travail, accordez-vous quelques petites récompenses après chaque avancée significative.
6 Présenter un dossier cohérent, régulier et équilibré. La perfection est un objectif, mais rien qui sort de notre cerveau ou de nos mains ne peux être absolument parfait. Chaque détail compte, alors rappelez-vous qu’on est souvent jugé sur l’élément le plus faible.
7 Le sujet (le client) est roi. La note technique est une priorité : un pont, un bâtiment qui n’a pas été réalisé conformément au cahier des charges ne servira à rien ! ou pire : il risque de s’effondrer. Maitriser son sujet, et la création sera à portée de mains.
Vincent Flamion est photographe comme son père et son grand-père. Il nage dans le bain de l’image depuis son enfance, et il a définitivement coupé « l’appareil ombilical » grâce à son titre de Meilleur Ouvrier de France obtenu en 2000.

Vincent Flamion est photographe comme son père et son grand-père.
« La colonne et ses vertèbres ». C’est le résultat de cette demande de portrait en studio.
Voici un aperçu de ce shooting studio réalisé au studio: X Septembre Gallery à Luxembourg.
Tout en noir et blanc, cette image devrait figurer en bonne place dans un cabinet médical.
L’occasion, aussi de présenter une partie du nouveau logo: VF Photography Luxembourg